Si une oeuvre en particulier vous intéresse, merci de nous indiquer sa référence
L’Arcadie, Vence, 2014
Exposition du 15 juin 2019 au 11 novembre 2019
Musée d'Art, d'Histoire et d'Archéologie, Évreux
Exposition du 15 juin au 27 août 2019
Maison des Arts Solange Baudoux
Exposition du 27 avril au 2 juin 2019
Prieuré Sainte Gaubruche Eco Musée du Perche, Saint Cyr la Rosière
Exposition du 16 janvier au 29 avril 2019
Archives Nationales
Du 19 avril au 14 juin 2018
Mahal Art Space, Tanger, Maroc
Du 24 octobre 2017 au 04 février 2018
BNF François Mitterrand
Du 11 octobre au 02 décembre 2017
Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui, Casablanca, Maroc
Exposition du 02 décembre 2016 au 14 janvier 2017
Galerie Les filles du calvaire
Du 29 mai au 31 août 2016
Arendt House, Luxembourg
Exposition du 4 décembre 2014 au 17 janvier 2015
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 25 janvier au 22 février 2014
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 04 novembre au 22 décembre 2006
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 15 au 26 janvier 2002
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 31 mai au 12 juillet 2001
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 02 décembre 1999 au 22 janvier 2000
Galerie Les filles du calvaire
Née en 1953 à Dijon, France
Elle vit et travaille à Montreuil, France
Catherine Poncin a récemment participé à plusieurs expositions collectives : ‘Fragments’ à la galerie Les filles du calvaire (Paris), ‘Les Ombres’ au Musée de l’Image (Epinal, France), ‘Stories of places and spaces, bodies and ties’ au Arendt House (Luxembourg), ‘Sur le motif’ à la Maison d’art Bernard Antonioz (Nogent-Sur-Marne).
Catherine Poncin fait partie de ceux qui s’emparent des archives et cherchent les moyens de les faire résonner – pour nous faire ressentir ce que les acteurs les plus modestes de l’Histoire ont pu vivre. Faire se reproduire le passé dans de nouveaux mirages. Voilà ce qu’entreprend l’art de Catherine Poncin, dans sa collecte d’images, dans les rencontres avec des parcelles d’archives au sein des institutions : elle fertilise par fragmentation, comme lors d’une division cellulaire. L’artiste n’exploite pas la source. Elle produit la source. Elle est monteuse comme on le dirait d’une pratique cinématographique : coupe, colle images et sons, paroles et situations. Mais plus encore, elle enquête, établit des protocoles, interroge, enregistre, classe. La photographie relève d’un art de l’amplification. Catherine Poncin ne cesse de le démontrer avec le matériel des sources, non pas donc en » prenant des photos « , mais en les reprenant – en allant les rechercher comme l’archéologue extrait les vestiges – et en déployant toutes les modalités de leur amplification.
Catherine Poncin
Ricardo Arcos-Palmas, Gonzalo Sanchez G.
2015
ISBN : 978-2-35046-359-9
Catherine Poncin est une post-photographe, comme l’explique l’historien d’art Paul Ardenne. Post-photographe comme post-production : Catherine Poncin recueille, un peu partout, du marché aux puces aux fonds abandonnés, le tout venant, banal, de l’image photographique. Puis elle sélectionne un cliché pour sa valeur potentiellement mémorielle, et commence son investigation.
Ce livre est le résultat du travail conduit par Catherine Poncin durant les résidence qu’elle a menées à Bogota en Colombie en 2014/2015 Archives d’un présent est un travail artistique mené à partir de témoignages et de dons d’images de disparus. L’artiste les a collectés auprès témoins ayant subis déplacements forcés, sévices, disparitions de proches au cours du conflit armé en Colombie de 1970 à ce jour…
Une installation de cent portraits originaux exposés ponctuellement sur la voie publique par les associations de victimes, des photographies de famille, un corpus de 32 créations photographiques, une vidéo composent l’ensemble des œuvres et installations réalisées par Catherine Poncin.
Ces travaux questionnent les thèmes du politique, de l’archive, de la mémoire colombienne et des accords de paix à venir.
Catherine Poncin
Michel Poivert et Guillaume Nahon
2014
ISBN : 978-2-35046-330-8
1418. Échos, versos & graphies de batailles, s’inscrit pour le Département de la Seine Saint Denis, dans le cadre d’une carte blanche confiée à Catherine Poncin en vue d’une création artistique liée à la commémoration nationale du centenaire de la Première Guerre mondiale.
C’est à partir d’un corpus de deux cents cartes postales – constitué par les Archives départementales – réceptionnées ou adressées de vingt-six villes du département entre 1914 et 1918, que Catherine Poncin développe son concept intrinsèquement lié à l’archive.
Reliant passé/présent, histoires individuelles/collectives, patrimoine ; elle élabore à partir des cartes postales, des photographies de constats de dommages de guerre, d’éditions du journal l’Illustration, des créations photographiques, affiches textuelles et créations sonores.
A partir des rectos, elle fragmente, associe, ‘encendre’ ; des versos, elle analyse les missives et les encres, le dessin des phrases, le vocabulaire lié à la vie du front. Les terres de batailles se font chairs, Poncin en exhume les cadavres, les entraîne à traverser le siècle…
Lors de rencontres participatives, elle constitue avec des habitants du département un ‘cadavre exquis’ qui met en abîme les écrits de soldats.
Jean-Louis Dhermy, électro-acousticien s’empare des voix pour réaliser une pièce musicale.
Catherine Poncin
Nathalie Leleu
2008
ISBN : 978-2-35046-133-5
Depuis 20 ans, Catherine Poncin poursuit une recherche photographique et plastique qu’elle nomme : « De l’Image, Par l’Image ». C’est à partir d’images qui existent déjà, telles que : photographies trouvées, fonds photographiques de musées ou de régions, d’illustrations, de presse, que s’élabore sa démarche. Les isolant de leur contexte, elle procède alors à l’exploration de leur représentation. Par indices prélevés et par l’évocation qu’ils lui suggèrent, elle construit le parcours fictionnel d’une mémoire ainsi « affectée ».
Ainsi Catherine Poncin a collectée à la Faïencerie de Gien une moisson de fragments. Cet univers de manufacture sur deux dimensions, l’une attachée à l’objet et l’autre à son décor. Les processus de fabrication de la faïence et les techniques de façonnage structurent la première, dans l’alliance de l’artisanat et de l’industrie ; la seconde relève, pour les motifs utilisés, du domaine patrimonial et de l’histoire des arts décoratifs. Les cas d’hybridation de ces catégories ne sont pas rares, à l’inverse, aujourd’hui, des lieux où elle est pratiquée au quotidien.