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SMITH, Sans titre N°001, série Désidération, 2001-2019
From November 13th 2020 to January 3rd 2021
May-Picqueray Parc's gate, Paris
Du 9 au 26 juillet 2020
Galerie Les filles du calvaire
Exhibition from April 21st to May 23rd 2020
La Filature
From February 6th to April 28th 2020
Fresnoy, Tourcoing, France
From January 15th to March 8th 2020
La Commanderie, Saint-Quentin en Yvelines, France
Exhibition from October 26th to November 23th 2019
Galerie Les filles du calvaire
From september 18th to november 03rd, 2019
LACE, Los Angeles
Exhibition from 21 june to 20 october 2019
Magasins généraux, Pantin
Exhibition from 18 May to 29 September 2019
Musée National d'Histoire et d'Art Luxembourg
Exhibition from 30 March to 25 August 2019
MAC/VAL
Exposition du 16 février au 26 mai 2019
Musée des Beaux-Arts Le Locle
Exhibition from 20 March to 6 April 2019
FOTOWIEN Festival centre, Vienne
Exhibition from February 11 to March 18 2019
France - California
From December 6 2018 to January 12 2019
Galerie Wanted
Exhibition from June 30th to July 28th
Galerie Les filles du calvaire
From February 17th to April 1st 2018
La Boverie, Liège
From December 6th 2017 to January 28th 2018
Le Concertgebouw, Bruges
From October 14th to December 3rd 2017
Chapelle du Méjan, Arles
From October 14th to November 18th 2017
Le Magasin de Jouets, Arles
From June 14th to September 10th 2017
Palais de Tokyo, Paris
Exhibition from 1st to 25th February 2017
Galerie Les filles du calvaire
From January 17th to February 10th 2017
Centre Chorégraphique National de Montpellier
From october 8th 2016 to january 8th 2017
Transpalette, Bourges
From july 2nd to 30th 2016
Galerie Les filles du calvaire
Exhibition from 5th to 27th February, 2016
Galerie Les filles du calvaire
Exhibition from December 4th to January 16th 2016
Galerie Les filles du calvaire
Exhibition from january 25th to february 2014
Galerie Les filles du calvaire
Exhibition from january 27th to february 25th 2012
Galerie Les filles du calvaire
Reported in 2021
La Filature, Mulhouse, France
Born in Paris in 1985
Lives and works in Paris and Montreuil
SMITH’s work can be seen as an observation of the changes in human identity. Photography rubs shoulders with cinema, video, choreography, performance, bio-art, sculpture and the use of new technologies in an exploration of combinations of scientific and philosophical approaches, open to the potential of fiction.
His work has been presented in the form of solo exhibitions at the Rencontres internationales de la photographie d’Arles, at the Galerie les Filles du Calvaire or at the Palais de Tokyo in Paris, at the Museum of Photography in Helsinki, but also in many countries in Europe (Switzerland, Sweden, Austria, Luxembourg, Germany, Spain, Italy…), Asia (China, Cambodia, South Korea), Latin America (Mexico, Chile, Uruguay) and the USA.
His first monograph, “Löyly”, will be published by Filigranes in 2013, followed by “Saturnium” by Actes Sud and a book of interviews with the art historian Christine Ollier by André Frère in 2017. His photography books “Astroblème” (Filigranes) and “Valparaiso” (André Frère) were published in 2018 and 2019. The book “TRAUM” is being prepared by Textuel editions (2020).
His short films “Spectrographies” (2014), “TRAUM” (2015) and “Les Apocalyptiques” (2020) were shown in festivals and cinemas in Europe and the USA. His artistic and choreographic performances were presented at the Centre Pompidou, the Théâtre de la Cité Internationale with the support of the Fondation Hermès – New Settings, the CND (Pantin), the Musée de la Danse (Rennes) and the CCN of Montpellier.
In 2018 SMITH founds the Cosmiel cell with the writer Lucien Raphmaj and the astrophysicist Jean-Philippe Uzan: together, they collaborate with the DIPLOMATES studio for their joint project “Désidération”. SMITH is a graduate of the Ecole Nationale Supérieure de la Photographie (Arles, France), of Le Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains) and will complete in 2020 a doctoral thesis in research-creation (UQAM, Canada).
Dorothée Smith - Antonin-Tri Hoang
2017
Ce CD-livre présente le travail de création de la photographe SMITH (Dorothée Smith) et du compositeur Antonin-Tri Hoang, lauréats de la deuxième édition du Prix Swiss Life à 4 mains. Créé en 2014, ce prix est une initiative artistique ambitieuse, développée par la Fondation Swiss Life, favorisant le dialogue entre deux arts : la musique et la photographie.
Fascinés par les travaux de Marie Curie, le duo a choisi de faire de la radioactivité sa machine à rêves de formes. Ils composent alors un conte, qui repose sur la découverte imaginaire par Marie Curie d’un nouvel élément chimique radioactif qu’ils baptisent « Saturnium », en référence au dieu du temps, et de la figure mélancolique.
Leur création Saturnium a été présentée à l’été 2017 au Palais de Tokyo, dans le cadre de l’exposition Le rêve des formes sous le commisariat de Claire Moulène et Alain Fleisher à l’occasion des 20 ans du Fresnoy.
Dorothée Smith
Dominique Baqué
2013
ISBN : 978-2-35046-296-7
“(…) Dorothée Smith invente son propre mode d’exister et son propre univers, crée une écriture photographique singulière, tandis qu’elle joue de ses avatars sur la toile, construit un véritable réseau protéiforme et amical où se retrouvent les corps qui hésitent entre le masculin et le féminin, les identités suspendues, en devenir. La question originaire est celle du passage, du transit, de la transition. De l’entre-deux, cet espace inassignable et indéterminé qui ouvre à tous les possibles.C’est dans le froid, les brumes glacées, l’obscurité et les vapeurs d’eau, les pluies et les neiges que l’artiste se sent à sa place et que son propre corps – biologique, culturel, artistique – prend position. La colorimétrie – bleu froid, bleu grisé, blanc évanescent, au bord de l’ultime disparition – est bien celle des contrées du nord. Les corps sont comme en réserve, en repli, en retrait, souvent allongés, carnations d’albâtre et regards évanouis.
Dans la série Löyly, on voit un sombre rocher dessinant son arête sur un ciel qui ne se distingue pas de la pierre, et qui évoque incontestablement la peinture romantique, une double nuée menaçante comme une tornade, des paysages de gel et de froidure. Mais aussi beaucoup de jeunes gens photographiés de dos, le corps souvent tatoué, des postures de rêverie ou de repli. D’être-ailleurs. Un jeune homme très pâle, yeux glacier et cheveux noir corbeau, comme une apparition récurrente dans les séries, et un sublime visage d’androgyne, regard rêveur et mélancolique, perdu dans sa propre intériorité inviolée, regard mi-clos, bouche sensuelle entr’ouverte pour une parole ou un baiser qui n’adviendront pas. Fatigué, délicieusement morbide, il repose avec délicatesse sa tête de jeune éphèbe sur un coussin de velours, bras replié sous lui, offert et déjà retiré, disparu, telle une fugace et désirable apparition. (…)”
Dominique Baqué
Dorothée Smith
Arnaud Class
2011
« Dans la langue finnoise, le terme Löyly désigne la fumée bénéfique qui provient de l’eau glaciale versée sur des pierres brûlantes, passant ainsi de l’état liquide à l’état gazeux. Sub Limis désigne tout à la fois le passage alchimique d’un état à un autre, et de façon plus abstraite, quelque chose qui se trouve en haut, suspendu, mais toujours comme au seuil d’une limite. Les deux séries présentées ici s’inspirent de la transformation de la matière, allégorique d’une mutation du genre, liée à un environnement naturel troublé dans son écosystème depuis les prémices de l’ère nucléaire. La brume, le flou et la fumée sont autant d’éléments opaques qui symbolisent la rhétorique du « trouble dans le genre ».
L’approche du visible chez Dorothée Smith, luministe et sombre à la fois, vaut comme image de l’incertitude des rôles sexués. La question du genre, thématisée depuis plus de vingt ans par la philosophie (en premier lieu par l’Américaine Judith Butler) tient une place non négligeable dans l’élaboration intellectuelle de son œuvre, profondément enracinée dans son temps. Dans son monde parfois traversé par une certaine violence, les visages d’une douceur inexprimable, les yeux perdus, les corps lovés ou offerts dans les mirages d’une chaude intimité, les tiédeurs de banquise sublimée en haleine et les horizons sans vie sont polarisés, comme des aurores magnétiques, par le nouveau mode de défi lancé à la séparation des sexes par le monde actuel. Il s’agit moins ici de métaphores que de métamorphoses. Cette remise en cause, souvent perceptible dans les physionomies, semble trouver dans ces scènes de nature où l’eau, la glace et la vapeur jouent de leur mutabilité, une sorte d’expression climatique, littéralement comme si les points de congélation ou de surfusion faisaient office d’acteurs conceptuels de la dichotomie masculin-féminin devenue vacillante. Les bleutés translucides, les postures corporelles de retombement, de spleen ou de suavité, mais aussi les menaces ou les stigmates de désastres innommés (l’étonnante double colonne de vapeur, comme née d’un échange thermonucléaire ou de la sublimation fusante de toute dualité), font signe vers un monde parfois édénique, parfois touché par la froideur du désenchantement. Nous sommes au cœur d’une dissonance postmoderne, ou plus exactement hypermoderne, car tout désir d’émancipation est un désir de « modernité ».
Certains ont pu repérer dans ses images un écho de la peinture de la Renaissance, d’autres une veine romantique. De quoi s’agit-il ? D’une gravité propre à la peinture de portrait florentine, ou des paysages parfois crépusculaires de ses arrière-plans ? Ou bien de la ferveur ombrageuse d’un peintre allemand comme Caspar David Friedrich ? On pourrait songer à l’univers du peintre danois Vilhelm Hammershøï. On y retrouvera peut-être l’austérité de vitrail de quelque église luthérienne de Scandinavie.
Pourtant, une fois encore, une intelligence de l’image est ici au travail. Ces photographies ne sont pas des idées grimées en formes plastiques. Elles ménagent des rencontres entre des états inconstants de la substance et cette sorte de mélancolie que porte avec elle toute utopie. »
Löyly (2009) & Sub Limis (2011), Extraits du texte d’Arnaud Claass (Sens, 1er janvier 2011)
Le château d’eau Editions
Vice, november 2017
DownloadCitizenJazz, september 2017
DownloadArtlyst, november 2017
DownloadART PRESS, october 2017
DownloadAndré Frère éditions, october 2017
DownloadParisart, november 2017
DownloadTélérama sortir, september 2017
DownloadMowwgli, june2017
DownloadMediapart, june 2017
DownloadL’Oeil de la photographie, june 2017
DownloadLe Monde blog, july 2017
DownloadLa Marseillaise, february 2017
DownloadFisheye hors série, june-august 2017
DownloadDiacritik, july 2017
DownloadDe l'air, spring 2017
DownloadLes InRocks, may 2016
DownloadLes InRocks, october 2016
DownloadL'Humanité, february 2016
DownloadL'Humanité, october 2016
DownloadLibération, february 2016
DownloadLibération, october 2016
DownloadPHOTO, february 2016
DownloadPICTO, january 2016
DownloadSlash, february 2016
DownloadInferno mag, february 2016
DownloadLa critique.org, august 2016
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