Si une oeuvre en particulier vous intéresse, merci de nous indiquer sa référence
SMITH, Sans titre N°001, série Désidération, 2001-2019
Du 4 juillet au 26 septembre 2021
Les Rencontres de la Photographie, Arles
Du 26 mai au 26 septembre 2021
Centre Photographique, Rouen
Du 13 novembre 2020 au 3 janvier 2021
Grilles du jardin May-Picqueray, Paris XI
Du 9 au 26 juillet 2020
Galerie Les filles du calvaire
Du 21 avril au 23 mai 2020
La Filature
Du 6 février au 28 avril 2020
Fresnoy, Tourcoing, France
Du 15 janvier au 8 mars 2020
La Commanderie, Saint-Quentin en Yvelines, France
Exposition du 26 octobre au 23 novembre 2019
Galerie Les filles du calvaire
Du 18 septembre au 03 novembre 2019
LACE, Los Angeles
Exposition du 21 juin au 20 octobre 2019
Magasins généraux, Pantin
Exposition du 18 mai au 29 septembre 2019
Musée National d'Histoire et d'Art Luxembourg
Exposition du 30 mars au 25 août 2019
MAC/VAL
Exposition du 16 février au 26 mai 2019
Musée des Beaux-Arts Le Locle
Exposition du 20 mars au 6 avril 2019
FOTOWIEN Festival centre, Vienne
Exposition itinérante du 11 février au 18 mars 2019
France - Californie
Du 6 décembre 2018 au 12 janvier 2019
Galerie Wanted
Exposition du 30 juin au 28 juillet 2018
Galerie Les filles du calvaire
Du 17 février au 01 avril 2018
La Boverie, Liège
Du 06 décembre 2017 au 28 janvier 2018
Le Concertgebouw, Bruges
Du 14 octobre au 03 décembre 2017
Chapelle du Méjan, Arles
Du 14 octobre au 18 novembre 2017
Le Magasin de Jouets, Arles
Du 14 juin au 10 septembre 2017
Palais de Tokyo, Paris
Exposition du 1 au 25 février 2017
Galerie Les filles du calvaire
Du 17 janvier au 10 février 2017
Centre Chorégraphique National de Montpellier
Du 8 octobre 2016 au 8 janvier 2017
Transpalette, Bourges
Exposition du 5 au 27 février 2016
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 4 décembre 2015 au 16 janvier 2016
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 25 janvier au 22 février 2014
Galerie Les filles du calvaire
Exposition du 27 janvier au 25 février 2012
Galerie Les filles du calvaire
Est né à Paris en 1985
Vit et travaille à Paris et Montreuil
Le travail de SMITH s’appréhende comme une observation des mues de l’identité humaine. La photographie y côtoie le cinéma, la vidéo, la chorégraphie, la performance, le bio-art, la sculpture et l’utilisation des nouvelles technologies, dans une exploration des combinaisons des approches scientifiques et philosophiques, ouvertes sur les potentiels de la fiction.
Ses travaux furent présentés sous la forme d’expositions personnelles aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles, à la galerie les Filles du Calvaire ou au Palais de Tokyo à Paris, au musée de la Photographie d’Helsinki, mais aussi dans de nombreux pays d’Europe (Suisse, Suède, Autriche, Luxembourg, Allemagne, Espagne, Italie…), d’Asie (Chine, Cambodge, Corée du Sud), d’Amérique Latine (Mexique, Chili, Uruguay) ainsi qu’aux USA.
Sa première monographie, «Löyly», parait aux éditions Filigranes en 2013, suivie de « Saturnium » aux éditions Actes Sud et d’un livre d’entretien avec l’historienne de l’art Christine Ollier aux éditions André Frère en 2017. Paraissent ensuite ses livres de photographie : « Astroblème » (Filigranes) et « Valparaiso » (André Frère) en 2018 et 2019. Le livre « TRAUM » est en préparation aux éditions Textuel (2020).
Ses courts-métrages « Spectrographies » (2014), « TRAUM » (2015) et « Les apocalyptiques » (2020), furent diffusés en festivals et cinémas en Europe et aux USA. Ses performances artistiques et chorégraphiques furent présentées au Centre Pompidou, au Théâtre de la Cité Internationale avec le soutien de la Fondation Hermès – New Settings, au CND (Pantin), au Musée de la Danse (Rennes) et au CCN de Montpellier.
SMITH fonde en 2018 la cellule Cosmiel avec l’écrivain Lucien Raphmaj et l’astrophysicien Jean-Philippe Uzan : ensemble, ils collaborent avec le studio DIPLOMATES à l’occasion de leur projet commun « Désidération ». SMITH est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie (Arles), du Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains) et achèvera en 2020 une thèse de doctorat en recherche-création (UQAM, Canada).
Dorothée Smith - Antonin-Tri Hoang
2017
Ce CD-livre présente le travail de création de la photographe SMITH (Dorothée Smith) et du compositeur Antonin-Tri Hoang, lauréats de la deuxième édition du Prix Swiss Life à 4 mains. Créé en 2014, ce prix est une initiative artistique ambitieuse, développée par la Fondation Swiss Life, favorisant le dialogue entre deux arts : la musique et la photographie.
Fascinés par les travaux de Marie Curie, le duo a choisi de faire de la radioactivité sa machine à rêves de formes. Ils composent alors un conte, qui repose sur la découverte imaginaire par Marie Curie d’un nouvel élément chimique radioactif qu’ils baptisent « Saturnium », en référence au dieu du temps, et de la figure mélancolique.
Leur création Saturnium a été présentée à l’été 2017 au Palais de Tokyo, dans le cadre de l’exposition Le rêve des formes sous le commisariat de Claire Moulène et Alain Fleisher à l’occasion des 20 ans du Fresnoy.
Dorothée Smith
Dominique Baqué
2013
ISBN : 978-2-35046-296-7
« (…) Dorothée Smith invente son propre mode d’exister et son propre univers, crée une écriture photographique singulière, tandis qu’elle joue de ses avatars sur la toile, construit un véritable réseau protéiforme et amical où se retrouvent les corps qui hésitent entre le masculin et le féminin, les identités suspendues, en devenir. La question originaire est celle du passage, du transit, de la transition. De l’entre-deux, cet espace inassignable et indéterminé qui ouvre à tous les possibles.C’est dans le froid, les brumes glacées, l’obscurité et les vapeurs d’eau, les pluies et les neiges que l’artiste se sent à sa place et que son propre corps – biologique, culturel, artistique – prend position. La colorimétrie – bleu froid, bleu grisé, blanc évanescent, au bord de l’ultime disparition – est bien celle des contrées du nord. Les corps sont comme en réserve, en repli, en retrait, souvent allongés, carnations d’albâtre et regards évanouis.
Dans la série Löyly, on voit un sombre rocher dessinant son arête sur un ciel qui ne se distingue pas de la pierre, et qui évoque incontestablement la peinture romantique, une double nuée menaçante comme une tornade, des paysages de gel et de froidure. Mais aussi beaucoup de jeunes gens photographiés de dos, le corps souvent tatoué, des postures de rêverie ou de repli. D’être-ailleurs. Un jeune homme très pâle, yeux glacier et cheveux noir corbeau, comme une apparition récurrente dans les séries, et un sublime visage d’androgyne, regard rêveur et mélancolique, perdu dans sa propre intériorité inviolée, regard mi-clos, bouche sensuelle entr’ouverte pour une parole ou un baiser qui n’adviendront pas. Fatigué, délicieusement morbide, il repose avec délicatesse sa tête de jeune éphèbe sur un coussin de velours, bras replié sous lui, offert et déjà retiré, disparu, telle une fugace et désirable apparition. (…) »
Dominique Baqué
Dorothée Smith
Arnaud Class
2011
« Dans la langue finnoise, le terme Löyly désigne la fumée bénéfique qui provient de l’eau glaciale versée sur des pierres brûlantes, passant ainsi de l’état liquide à l’état gazeux. Sub Limis désigne tout à la fois le passage alchimique d’un état à un autre, et de façon plus abstraite, quelque chose qui se trouve en haut, suspendu, mais toujours comme au seuil d’une limite. Les deux séries présentées ici s’inspirent de la transformation de la matière, allégorique d’une mutation du genre, liée à un environnement naturel troublé dans son écosystème depuis les prémices de l’ère nucléaire. La brume, le flou et la fumée sont autant d’éléments opaques qui symbolisent la rhétorique du « trouble dans le genre ».
L’approche du visible chez Dorothée Smith, luministe et sombre à la fois, vaut comme image de l’incertitude des rôles sexués. La question du genre, thématisée depuis plus de vingt ans par la philosophie (en premier lieu par l’Américaine Judith Butler) tient une place non négligeable dans l’élaboration intellectuelle de son œuvre, profondément enracinée dans son temps. Dans son monde parfois traversé par une certaine violence, les visages d’une douceur inexprimable, les yeux perdus, les corps lovés ou offerts dans les mirages d’une chaude intimité, les tiédeurs de banquise sublimée en haleine et les horizons sans vie sont polarisés, comme des aurores magnétiques, par le nouveau mode de défi lancé à la séparation des sexes par le monde actuel. Il s’agit moins ici de métaphores que de métamorphoses. Cette remise en cause, souvent perceptible dans les physionomies, semble trouver dans ces scènes de nature où l’eau, la glace et la vapeur jouent de leur mutabilité, une sorte d’expression climatique, littéralement comme si les points de congélation ou de surfusion faisaient office d’acteurs conceptuels de la dichotomie masculin-féminin devenue vacillante. Les bleutés translucides, les postures corporelles de retombement, de spleen ou de suavité, mais aussi les menaces ou les stigmates de désastres innommés (l’étonnante double colonne de vapeur, comme née d’un échange thermonucléaire ou de la sublimation fusante de toute dualité), font signe vers un monde parfois édénique, parfois touché par la froideur du désenchantement. Nous sommes au cœur d’une dissonance postmoderne, ou plus exactement hypermoderne, car tout désir d’émancipation est un désir de « modernité ».
Certains ont pu repérer dans ses images un écho de la peinture de la Renaissance, d’autres une veine romantique. De quoi s’agit-il ? D’une gravité propre à la peinture de portrait florentine, ou des paysages parfois crépusculaires de ses arrière-plans ? Ou bien de la ferveur ombrageuse d’un peintre allemand comme Caspar David Friedrich ? On pourrait songer à l’univers du peintre danois Vilhelm Hammershøï. On y retrouvera peut-être l’austérité de vitrail de quelque église luthérienne de Scandinavie.
Pourtant, une fois encore, une intelligence de l’image est ici au travail. Ces photographies ne sont pas des idées grimées en formes plastiques. Elles ménagent des rencontres entre des états inconstants de la substance et cette sorte de mélancolie que porte avec elle toute utopie. »
Löyly (2009) & Sub Limis (2011), Extraits du texte d’Arnaud Claass (Sens, 1er janvier 2011)
Le château d’eau Editions
Libération, juillet, 2021
TéléchargerNuméro, juillet 2021
TéléchargerLe Figaro, juillet 2021
TéléchargerLe Monde, juillet 2021
TéléchargerFisheye, juillet 2021
TéléchargerLibération, juin 2021
TéléchargerManifesto, décembre 2019
TéléchargerDiacritik, novembre 2019
TéléchargerArtistik Rezo, septembre 2019
TéléchargerDiacritik, février 2019
TéléchargerLe point contemporain, janvier 2019
TéléchargerVice, novembre 2017
TéléchargerDe l'air, printemps 2017
TéléchargerDiacritik, juillet 2017
TéléchargerFisheye hors série, juin-août 2017
TéléchargerLa Marseillaise, février 2017
TéléchargerLe Monde blog, juillet 2017
TéléchargerL’Oeil de la photographie, juin 2017
TéléchargerMediapart, juin 2017
TéléchargerMowwgli, juin 2017
TéléchargerParisart, novembre 2017
TéléchargerTélérama sortir, septembre 2017
TéléchargerAndré Frère éditions, octobre 2017
TéléchargerART PRESS, octobre 2017
TéléchargerArtlyst, novembre 2017
TéléchargerCitizenJazz, septembre 2017
TéléchargerLes InRocks, mai 2016
TéléchargerLes InRocks, octobre 2016
TéléchargerL'Humanité, février 2016
TéléchargerL'Humanité, octobre 2016
TéléchargerLibération, février 2016
TéléchargerLibération, octobre 2016
TéléchargerPHOTO, février 2016
TéléchargerPICTO, janvier 2016
TéléchargerSlash, février 2016
TéléchargerInferno mag, février 2016
TéléchargerLa critique.org, août 2016
Télécharger