Michel Jocaille développe un travail d’installation et de sculpture, composé d’assemblages de matériaux hétérogènes. Son travail s’inscrit dans une esthétique camp, qui revendique l’artificialité, l’exagération et une certaine théâtralité du geste.
En s’appuyant sur des références à la fluidité et à l’hybridation, l’artiste interroge les constructions identitaires et les récits normatifs qui les sous-tendent. Sa démarche articule recherche plastique et réflexion critique, dans une volonté de déjouer les hiérarchies de valeur, de brouiller les systèmes d’interprétation et de renverser les classifications imposées. Elle déploie ainsi une pensée visuelle des marges, attentive aux formes de pouvoir inscrites dans les représentations.
Il vit et travaille à Paris. Il obtient en 2015 un DNSEP à l’esä Npdc - Hauts-de-France. Son travail a notamment été présenté au 68ème Salon de Montrouge (2025), au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), à la galerie du 19M Chanel (Paris), ou encore à la collection Lambert (Avignon). En 2024, il est invité par la Samaritaine (Paris) et réalise une installation pour une vitrine rue Rivoli sur le thème du jardin d’hiver.
Il participe à plusieurs résidences missions publiques en région parisienne et dans les Hauts-de-France dont il est orginaire et de création à l’étranger, notamment à Wicar (Rome), Dot (Berlin) ainsi qu’à la Villa Therapeia (Paxos, Grèce).

